La posture des parents face aux difficultés scolaires : quand l'impuissance mène à la violence

Un constat alarmant qui m'a poussée à écrire

Ces dernières semaines, j'ai reçu plusieurs appels de mamans désemparées. Toutes partageaient le même récit douloureux : face aux difficultés scolaires de leur enfant et à son entêtement, elles se sentent submergées par une impuissance qui les mène parfois à des gestes qu'elles regrettent profondément.

« Je ne me reconnais plus », m'a confié l'une d'elles. « Hier, je l'ai frappé parce qu'il refusait de faire ses devoirs pour la énième fois. Je me suis sentie horrible après, mais sur le moment, je ne savais plus quoi faire. »

Ces confidences, loin d'être isolées, révèlent une réalité que beaucoup de parents vivent dans la solitude et la honte. Derrière la violence éducative, il y a souvent un parent épuisé, dépassé, qui ne dispose pas des outils nécessaires pour gérer la situation. Cette violence n'est pas une solution, nous le savons tous. Mais elle est le symptôme d'une détresse parentale profonde qui mérite qu'on s'y attarde.

C'est précisément pour répondre à cette détresse que j'ai souhaité aborder ce sujet délicat : comment adopter une posture parentale qui permette d'accompagner les difficultés scolaires sans sombrer dans le cercle vicieux de la violence et de la culpabilité ?

Comprendre la spirale de l'impuissance

Quand un enfant accumule les difficultés scolaires et oppose une résistance systématique aux devoirs, aux leçons, ou aux efforts demandés, les parents traversent généralement plusieurs phases :

Phase 1 : L'encouragement et la patience

Au début, on explique, on encourage, on reste calme. « Ce n'est pas grave, on va y arriver ensemble. »

Phase 2 : L'inquiétude croissante

Les difficultés persistent, les notes chutent. L'inquiétude monte. « Et si mon enfant ne réussissait pas ? Et si c'était de ma faute ? »

Phase 3 : La frustration et la pression

La patience s'érode. On commence à hausser le ton, à insister davantage, à comparer. « Ton frère y arrive bien, lui ! Pourquoi tu ne fais pas d'efforts ? »

Phase 4 : L'épuisement et le sentiment d'échec

Rien ne fonctionne. L'enfant s'enferme dans l'opposition. Le parent se sent incompétent, dépassé. Les émotions débordent.

Phase 5 : Le passage à l'acte

Dans un moment de saturation émotionnelle, la violence surgit. Puis vient la culpabilité, parfois paralysante.

Cette spirale n'est pas une fatalité. Elle signale qu'il est urgent de changer de posture, de stratégie, et souvent, de demander de l'aide.

Pourquoi la violence ne résout rien (et aggrave tout)

• Elle détruit la confiance : l'apprentissage associé à la peur brise le lien de sécurité.

• Elle renforce l'opposition : l'enfant protège son autonomie face à la pression.

• Elle transmet un modèle destructeur : la violence devient une réponse apprise.

• Elle nourrit la honte et le dégoût de soi : chez l'enfant comme chez le parent.

  
  

Décoder l'entêtement de l'enfant

• La peur de l'échec : « Si je n'essaie pas, je ne peux pas échouer. »

• Un sentiment d'incompétence : la confiance est érodée.

• Un besoin d'autonomie : affirmation identitaire, surtout à l'adolescence.

• Un problème sous-jacent : TDA/H, dyslexie, anxiété de performance…

• Un mal-être global : harcèlement, tensions familiales…

  
  

La posture du coaching parental : une alternative à l'impasse

1. Sortir de l'urgence émotionnelle : se mettre en pause, respirer, revenir.

2. Déconstruire la pression de la réussite : identifier croyances et projections.

3. Comprendre avant d'agir : observer avec bienveillance.

4. Créer une alliance : de « Tu vas le faire » à « Comment puis-je t'aider ? »

5. Responsabiliser sans abandonner : cadre + autonomie.

   
   

La complémentarité père–mère : une force à cultiver

Les désaccords sont normaux، لكن deviennent toxiques s'ils se jouent devant l'enfant. Travailler à une stratégie commune et à un soutien mutuel change la dynamique familiale.

Des outils concrets pour sortir de l'impasse

• Le temps de pause : « On reprend dans 15 minutes. »

• Les questions ouvertes : « Qu'est-ce qui rend cela difficile ? »

• La reconnaissance des émotions : valider avant de résoudre.

• Les petits objectifs : micro-victoires hebdomadaires.

• La célébration des efforts : valoriser le processus.

  
  

Quand et pourquoi consulter un coach professionnel ?

• Si la violence (verbale ou physique) s'installe et que vous souhaitez briser le cycle.

• Si les devoirs sont devenus une source de conflit quotidien.

• Si vous vous sentez dépassé(e), épuisé(e), sans solution.

• Si votre enfant montre des signes de souffrance (anxiété, démotivation, troubles du sommeil).

• Si le couple parental est en désaccord constant.

• Si vos essais n'ont pas donné de résultats durables.

• Si votre histoire scolaire interfère avec votre posture parentale.

  
  

Ce qu'un accompagnement Novamind Coaching peut vous apporter

• Un espace sans jugement.

• Une analyse objective des enjeux.

• Des outils concrets adaptés à votre famille.

• Un accompagnement progressif pour une nouvelle posture.

• Un soutien dans la durée.

• Une coordination avec d'autres professionnels si nécessaire.

  
  

Conclusion : de la culpabilité à l'action constructive

Si vous avez levé la main sur votre enfant, retenez ceci : vous n'êtes pas un monstre. Vous êtes un parent en souffrance qui a besoin d'aide. La culpabilité est normale, mais ne doit pas vous paralyser : qu'elle vous pousse à agir autrement.

Il existe une voie entre le laxisme et la violence : l'accompagnement bienveillant et structurant. Avec du soutien et les bons outils, cette épreuve peut devenir une opportunité de croissance pour toute la famille.

Au-delà des notes, c'est la qualité du lien avec votre enfant qui compte. Et il n'est jamais trop tard pour changer, ni pour demander de l'aide.

Vous vous sentez concerné(e) ? Chez Novamind Coaching, nous accompagnons les parents avec des programmes personnalisés, bienveillants et orientés solutions. Contactez-nous pour un premier échange confidentiel.